Protéger la nature relève d'une ambition et d'une vision très occidentale des rapports entre l'homme et la nature [ L'Asie, l'Afrique et l'Amérique du Sud ont plutôt, généralement l'habitude culturelle de "faire avec" ], très marquée par
la Génèse
de
la Bible
donnant à l'homme la responsabilité de la gérer... Quoiqu'il en soit, l'état dans lequel la trouveront les générations à venir est alarmant si on lit avec attention les divers rapports du WWF ou de l'Union Mondiale pour la Nature... .
Il est urgent de s'appuyer sur les associations internationales ou locales qui travaillent tous les jours sur le terrain...
La politique de conservation de la Nature de l'Union Européenne est basée sur deux pièces majeures de législation - la directive OISEAUX et la directive HABITATS - et bénéficie d'un instrument spécifique de financement, le fonds LIFE-Nature. La politique communautaire vise en priorité à créer un réseau écologique européen, appelé NATURA 2000, et à intégrer les exigences de protection de la nature dans d'autres domaines politiques de l'UE tels que l'agriculture, le développement régional et le transport
les questions :
A) le contenue :
1) que représente la nature pour l’homme ?
2) quel est le rôle de l’homme vers la nature ?
3) quels sont lespièces de l’association de conservation de la nature de l’union européenne ?
La branche de la linguistique qui se préoccupe plus spécifiquement des corpus s'appelle logiquement la linguistique de corpus. Elle est liée au développement des systèmes informatiques, en particulier à la constitution de bases de données textuelles.
On parle de corpus pour désigner l'aspect normatif de la langue : sa structure et son code en particulier. "Corpus" est généralement opposé à "status" (ou statut), qui correspond aux conditions d'utilisation de la langue. Cette opposition est commune dans l'étude des politiques linguistiques
Bonjour je passe mon bac de français de quelques jours et j'aimerai savoir quels sont les instruments d'analyse à utiliser lorsqu'on tombe sur un poème car j'avoue qu'a part les sonorités et le rythme je sèche un peu
C 'est à peu près la même chose pour les poèmes en prose (sauf qu'il n y' a pas de rimes). Mais on y retrouve souvent des images comme les métaphores, les comparaisons, etc et des sonorités (allitérations, assonances,...)
La moralité moderne veut que l'on accepte les normes de son époque. Qu'un homme cultivé puisse les accepter me semble la pire des immoralités. (O. Wilde)
La poésie n'est pas que "procédés…littéraires" (?)...c'est un art.
Personnellement,je crois qu'il faudrait que tu construises ta propre réflexion sur la poésie et non pas rester dans des définitions complètement dépassées, du genre poésie=vers.
"Connaître, c'est comprendre toute chose au mieux de nos intérêts"...Nietzsche Vana Salus
Coucou, tu entends quoi par "procédés" ? Par exemple, les différentes sortes de rimes, les rejets, enjambements, les syllabes ou la forme (sonnet, ballade, ode etc) ?
C'est pour ton bac de français ? Je le passe moi demain, mais en poésie, j'ai appris seulement ce que je viens de te dire. Je vois pas quoi d'autre en tant que "procédés". Révise déjà les formes, les rimes etc, cela pourra t'aider.
Je suis aboné à l'anti virus Mc Afee de Free depuis 1 mois, free a créer un compte type mon numero de telephone 01XXXXXXXX@freeadsl.fr et m'a envoyé le mot de passe sur ce compte... ou lire les mail en @freeadsl.fr ????
Comme ma messagerie ne fonctionne plus et que rien ne va merci de me répondre sur
Je suis exactement dans la même situation que toi (on se tutoie, entre victimes). Je te fais signe si je trouve la solution de cette enigme absurde, et je t'invite à en faire de même si tu étais touché par la grâce. Cordialement.
vous pouvez trouver E-mail dans adresse email que vous avez fourni lors que vous avez effectuer l'inscription chez free, par exemple sur hotmail ou yahoo ou wanadoo, d'acccord ? je suis un hotliner chez free :) est se que vous avez d'auters questions Mr ?
Bonjour à tous. Je viens d'acquérir la ''FREE'' cette semaine. Je me suis ouvert une adresse e-mail sur msn. Le probléme, c'est que je n'ai pas de tonalité avec le téléphone. J'ai revérifié les branchements ( boîtier/ligne), aucune erreur. Lorsque je vais sur le site FREE pour essayer de contrer ce soucis, on me demande un identifiant ainsi qu'un mot de passe, et là, moi ya pas comprendre ou je peux trouver ça. Si quelqu'un pouvait éclairer ma lanterne ...... Merci pour moi.
Free a du te faire parvenir a ton e-mail de contact (celui que tu donne lorsque tu t'inscrit) un log du style 01 ** ** ** ** @free.fr dans cet e mail il a normalement le mdp qui va avec...
En phonétique articulatoire, les consonnes produites en abaissant le voile du palais sont appelées consonnes nasales. Il existe aussi des voyelles nasales. Les consonnes nasales sont presque toujours des occlusives, mais il existe aussi dans certaines langues telles que le gaélique des fricatives nasales (obtenues toutefois par deux articulations liées par une phase de désocclusion pour produire la fricative).
Ce sont des occlusives car bien que le flux pulmonaire s'écoule par la cavité nasale, il est stoppé dans la bouche.
Les occlusives nasales font partie de la famille des continues, c’est-à-dire qu'elles ne bloquent pas l'air expiré (au contraire des occlusives ou fricativesorales) et sont quasiment toujours voisées.
D'un point de vue acoustique, les occlusives nasales ont un spectre sonore compris entre 200 et 2000 Hz.
La nasalisation se note parfois en API à l'aide d'un tilde surscrit [˜] (toutefois ce symbole est plutôt réservé à la nasalisation des voyelles).
L'écoulement nasal se note aussi parfois en API par le symbole en exposant [ⁿ] (utilisé pour la prénasalisation des consonnes), bien que cette notation soit imprécise.
Lorsque deux symboles apparaissent dans une case, celui de gauche représente une consonne sourde, celui de droite une consonne voisée. Les cases séparées par des pointillés emploient normalement les mêmes symboles API de base, et ne diffèrent éventuellement que par les diacritiques appliqués pour déplacer leur articulation. Les cases marquées d’un astérisque (*) indiquent des sons attestés non encore représentés officiellement dans l’API. Les parties grisées indiquent une articulation jugée impossible. Les cases blanches vides indiquent des articulations théoriques possibles mais non encore attestés. Les affriquéest͡s, d͡z, t͡ʃ, d͡ʒ, t͡ɕ, d͡ʑ sont notées à l'aide des ligaturesʦ, ʣ, ʧ, ʤ, ʨ, ʥ d’usage courant, ne faisant plus partie de l’API (il est recommandé de les remplacer par les deux articulations, liées avec une barre ou avec la fricative en exposant). Les occlusivesinjectivessourdes en italique, parfois employées, ne font plus partie de l’API (il est recommandé de les remplacer par le symbole de la consonne voisée avec le diacritique de dévoisement).
On trouvera ici une liste de thèmes qui concernent la psychologie cognitive (langage, apprentissage, jugement et décision, résolution de problème et raisonnement) et qui devront être abordés d'une manière expérimentale (planification du recueil des données et des analyses, recherche de validité des conclusions, éventuellement modélisation).
Sans être exhaustifs, ces thèmes sont destinés à servir de guide aux étudiants pour le choix de leur sujet de recherche. Ils fixent un cadre à la discussion entre étudiants et directeurs de mémoires. C'est dans cette discussion que seront précisés les projets de recherche et les modalités de travail.
Sur d'autres thèmes, les mémoires peuvent être co-dirigés par des chercheurs de spécialités voisines qui ont des liens avec le département de psychologie cognitive et expérimentale (chercheurs des unités de neurosciences de Marseille, ou du Centre d’Aix de l'Université de Provence). Pour toute information, prendre contact avec Thierry Ripoll, responsable du module.
A l'intention des stagiaires du diplôme d’Etat de conseiller d'orientation-psychologue (DECOP), des choix de thèmes de psychologie cognitive pertinents du point de vue des pratiques de l'orientation peuvent être envisagés comme sujets de TER. Par exemple, des thèmes qui concernent les apprentissages, la prise de décision dans l'orientation, l'évaluation des formations, des procédures de documentation, etc.
Le suivi des recherches
Le suivi des recherches est individuel, assuré par le directeur de recherche qui a proposé le thème, et collectif.
Le suivi collectif est assuré par l’intermédiaire d’un séminaire méthodologique (11 séances de trois heures, le mercredi de 14H à 17H). Ce séminaire, animé par Claude Bastien, Thierry Ripoll et Monique Vion, est organisé de la manière suivante :
En début d'année (novembre à janvier) six séances. Une séance de présentation destinée à donner les indications nécessaires à l'organisation du travail de recherche et à la réalisation du mémoire (documentation, communication des résultats, etc.). Ensuite, cinq séances au cours desquelles les projets sont exposés et discutés en groupe (problématique, méthodologie).
Après une interruption de plusieurs semaines, qui laisse aux étudiants le temps de recueillir leurs données, cinq séances d'exposé et de discussion des résultats (avril-mai).
La présence au séminaire est obligatoire. Chaque étudiant devra réaliser un compte-rendu à l'issue des séminaires. Les modalités de ce travail seront exposées lors de la première séance.
Le suivi individuel : l'engagement d'un étudiant dans un mémoire de recherche en psychologie expérimentale l'assure de la collaboration de membres des Laboratoires (Laboratoire de Psychologie Cognitive (LPC-CNRS) ; Centre PsyCLE ; Laboratoire Langage et Parole ; cf. sommaire DEA et Thèse pour connaître ces laboratoires). Cette collaboration peut prendre des formes diverses selon la nature des recherches et les compétences acquises par le directeur (aide documentaire, soutien théorique, appui expérimental et informatique, etc.).
Ce suivi doit assurer la faisabilité de la recherche dans un délai raisonnable. L'objectif souhaitable est la soutenance du mémoire à la session de juin.
Éthique de la recherche
En mars-avril, 2 séances sont organisées sous la responsabilité de Jean-Paul Caverni sur l'éthique de la recherche en psychologie : délivrance d'informations sur le cadre juridique de l'expérimentation sur l'humain, et traitement de cas concrets. Un rapport devra être remis par chaque étudiant relatif aux problèmes éthiques tels qu'ils sont gérés dans leur mémoire.
Où conduit le mémoire de psychologie expérimentale ?
Comme les autres mémoires de maîtrise de psychologie, c'est un module qui entre dans la composition de la maîtrise de psychologie (tout court). Le diplôme de maîtrise peut servir de base à la préparation de différents concours. En outre, il peut conduire :
- à une candidature à un diplôme professionnel : à Aix ou dans une autre université française (DESS d'ergonomie cognitive, de perturbations cognitives, de psychologie du travail, de l’enfance, de l’adolescence et du vieillissement, de la psychologie sociale de la santé, etc.).
- à une candidature à la préparation d'un Diplôme d'Études Approfondies (DEA) puis d'une thèse. Des recherches de psychologie cognitive et expérimentale peuvent être effectuées au sein de la Formation Doctorale "Psychologie" de l'Université de Provence. Sur le lieu même de la formation, les laboratoires de Psychologie Cognitive (LPC) et Langage et Parole (LPL) ainsi que le Centre de Psychologie de la Connaissance, du Langage et de l'Émotion (PsyCLE) sont des structures d'accueil adaptées à une recherche en psychologie cognitive. Selon les thèmes, d'autres structures d’accueil peuvent être trouvées dans la région.
A noter, lorsqu'il suit un cursus de deuxième cycle de psychologie et qu'il est assorti d’un stage professionnel, le DEA donne le titre de psychologue comme tout DESS comportant le terme "psychologie" dans son titre.
Les mots sujet et prédicat s'opposent dans la grammaire traditionnelle : le prédicat est alors l'équivalent du syntagme verbal. Cependant, cette dualité (S-GV) ne tient pas compte de la réalité des phrases : ainsi, dans c'est Paul qui m'a donné ce livre, l'information nouvelle est portée par le sujet : c'est un exemple de rhématisation.
Par conséquent, la grammaire moderne a distingué les couples sujet/prédicat et thème/rhème (ou thème/propos). Le rhème est l'information sur le thème, chacun des deux pouvant être porté soit par le sujet, soit par le prédicat.
La philosophie scolastique médiévale nomme prédicat une qualité qui peut être attribuée à un sujet à l'aide d'un
Les mots sujet et prédicat s'opposent dans la grammaire traditionnelle : le prédicat est alors l'équivalent du syntagme verbal. Cependant, cette dualité (S-GV) ne tient pas compte de la réalité des phrases : ainsi, dans c'est Paul qui m'a donné ce livre, l'information nouvelle est portée par le sujet : c'est un exemple de rhématisation.
Par conséquent, la grammaire moderne a distingué les couples sujet/prédicat et thème/rhème (ou thème/propos). Le rhème est l'information sur le thème, chacun des deux pouvant être porté soit par le sujet, soit par le prédicat.
La philosophie scolastique médiévale nomme prédicat une qualité qui peut être attribuée à un sujet à l'aide d'un verbe copule (esse en latin, être en français).
Exemple : La pomme est rouge (pomme est le sujet logique, rouge le prédicat de cette affirmation logique).
Le prédicat logique se définit aussi comme un attribut d'un sujet que le logicien peut affirmer (ou nier) lorsqu'il énonce une proposition logique.
La linguistique analysant la phrase en groupes de mots et non en concepts isolés, la notion de prédicat en vint à conçevoir l'attribut sous la forme d'un syntagme verbal.verbe copule (esse en latin, être en français).
Exemple : La pomme est rouge (pomme est le sujet logique, rouge le prédicat de cette affirmation logique).
Le prédicat logique se définit aussi comme un attribut d'un sujet que le logicien peut affirmer (ou nier) lorsqu'il énonce une proposition logique.
La linguistique analysant la phrase en groupes de mots et non en concepts isolés, la notion de prédicat en vint à conçevoir l'attribut sous la forme d'un syntagme verbal.
Le site de la NBCNous vous annoncions il y a quelques mois que plusieurs grandes chaînes américaines lanceront prochainement un site de vidéos en ligne clairement annoncé comme un concurrent de YouTube (voir notre actualité). Depuis, peu de nouvelles, mais nous avons appris récemment que plusieurs chaînes du câble américain (et européen) allaient faire partie de l’aventure.
Plusieurs partenariats d’un coup
Ainsi, les internautes pourront retrouver sur ce service des programmes provenant de chaînes comme Gemstar-TV Guide, Fuel TV, Oxygen, Speed et la chaîne Sundance. Il n’a pas encore été précisé si les accords concernaient la totalité des programmes des différentes chaînes ou seulement une sélection. Rappelons que ce service a déjà prévu de diffuser de nombreuses séries comme Prison Break, Heroes, 24 ou les Simpson, le tout gratuitement grâce à la publicité.
YouTube a du souci à se faire ?
Mais ce n’est pas tout ce que nous apprennent NBC Universal et News Corp., à l’origine de ce projet en ligne, puisque nous savons maintenant que le groupe signé quelques partenariats avec des géants du Net dans son alliance contre YouTube. Ainsi, ces programmes se verront également diffusés sur MySpace, AOL, MSN, Yahoo et Comcast, renforçant la concurrence de chacun de ces services envers YouTube. Enfin, sans avoir de date précise, nous savons désormais que le service sera disponible pour cet été.
Je vois pas pourquoi Youtube serait concurrencé par ça. C'est pas du tout la même chose. Là il s'agit de regarder des chaînes de télé. Pour Youtube, ce sont les utilisateurs qui apportent et diffusent leur propres contenus, le plus souvent des trucs amateurs.
Oui, enfin, Youtube a déjà signé au contrat avec la chaine américaine CBS pour passer des images de ces derniers. Et je doute, connaissant Google, qu'ils s'arretent à la seule CBS. Ils doivent plancher sur d'autres partenariats (parsque signer un accord avec Apple pour passer Youtube sur l'AppleTV avec justes des vidéos amateurs, j'y crois pas trop).
En linguistique le sens ou signifié dénotatif, la dénotation, s'oppose au sens ou signifié connotatif, la connotation. La dénotation désigne ce à quoi le signe fait référence. La connotation désigne tous les éléments de sens qui peuvent s'ajouter à cette référence. Le champ de la connotation est difficile à définir car il recouvre tous les sens indirects, subjectifs, culturels, implicites et autres qui font que le sens d'un signe se réduit rarement à ce à quoi il fait référence. Définir la connotation est si difficile qu'on en arrive parfois à la définir comme tout ce qui dans le sens d'un mot ne relève pas de la dénotation[1].
Par exemple, si on s'intéresse au mot flic, le sens dénotatif est le même que celui de policier. Mais à ce sens s'ajoutent des connotations péjoratives et familières. Un même mot pourra donc avoir des connotations différentes en fonction du contexte dans lequel il est utilisé. Ainsi la couleur blanche connote la pureté et le mariage pour un Européen, le deuil pour un Extrême-Oriental.
Attention à ne pas confondre l'opposition entre dénotation et connotation avec l'opposition entre sens propre et sens figuré qui relève d'un phénomène de polysémie et non d'une complexification du sens d'un même mot dans un même emploi.
Cette notion est utilisée par la grammaire de Port-Royal. Elle sert à désigner le fonctionnement de l'adjectif par opposition au fonctionnement du substantif. En effet la grammaire de Port Royal oppose les substantifs qui renvoient à des substances identifiables et les adjectifs qui renvoient à des propriétés. Mais elle se heurte à des mots comme humain ou blancheur dont la catégorie grammaticale ne recoupe pas le fonctionnement sémantique. Elle explique donc que l'adjectif connote l'existence d'individus indéterminés auxquels la propriété pourrait convenir. L'adjectif humain connoterait donc l'existence d'hommes tel que l'entend le substantif homme[2].
En fait, les termes connotation et dénotation ont d'abord été utilisés en logique (par Stuart Mill par exemple) comme synonymes de compréhension et extension au sens mathématique du terme (c'est-à-dire pour désigner les propriétés communes aux éléments d'un ensemble d'une part et la liste de tous ces éléments de l'autre).
C'est Louis Hjelmslev qui va infléchir le sens de ces deux termes en les employant, l'un comme synonyme de signification (dénotation) et l'autre pour désigner ce qui se passe quand un langage reçoit une signification seconde (connotation). Ainsi, pour reprendre un exemple de Gérard Genette, le terme "bignole" peut être utilisé pour désigner une concierge (on dit qu'il la dénote), mais l'usage de ce terme particulier plutôt que "concierge" signifie également quelque chose : que le locuteur use du langage familier (on dit qu'il connote ce langage).
Ainsi compris, la notion de connotation ne s'applique strictement parlant qu'aux phénomènes de niveaux de langue ou de régionalismes. C'est à Roland Barthes (dans S/Z) que revient le soin d'élargir la notion jusqu'à son sens actuel, en faisant de la connotation une sorte de sens affectif, une valeur communément ajoutée à un mot par les locuteurs. Pour lui cependant, la connotation n'existait que si elle était exploitée par le texte, une condition dont les auteurs suivants se sont affranchis. Ainsi, on dira couramment que "blanc" connote la pureté, la virginité, même si l'auteur n'exploite pas cette symbolique.
Fonctionnement de la connotation en analyse sémique[modifier]
En sémantique, on appelle sèmes les divers éléments qui composent le sens d'un mot. On distingue parfois les sèmes dénotatifs des sèmes connotatifs. Les sèmes dénotatifs renvoient alors aux éléments de définition partagés par tous les locuteurs alors que les sèmes connotatifs pourront être différents pour un même mot suivant le contexte et l'identité du locuteur. Ainsi gueule appliqué à un humain a le sème dénotatif « orifice » et le sème connotatif « populaire ».[3]
Causes possibles du processus connotatif[modifier]
Le phénomène de connotation ne vient pas nécessairement du signe lui-même. Il peut naitre de la manière dont ce signe est utilisé. On peut ainsi distinguer plusieurs facteurs à l'origine d'une connotation[4] :
Le jeu sur les sons : la connotation peut naitre de la manière de prononcer (accents etc.) ou de phénomènes sonores comme la rime ou la paronomase.
Phénomènes prosodiques : rythme, intonation, débit etc. Ils permettent de mettre en valeur certains mots, d'en souligner tel ou tel aspect.
La construction syntaxique : telle ou telle structure de phrase peut ainsi évoquer un niveau de langue ou même un contexte culturel particulier.
Les connotations intrinsèques au signifiant lui-même : certains mots portent en eux une valeur axiologique intrinsèque : ils indiquent obligatoirement le point de vue du locuteur. C'est le cas pour les mots péjoratifs et mélioratifs, par exemple. Les connotations de stupide, par exemple, ne peuvent être que négatives mais elles renvoient à la même notion qu'inintelligent, qui se montre plus neutre.
Les associations d'idées : pour des raison culturelles ou simplement psychologiques, un signe peut se charger pour certaines personnes de connotations qu'il n'aura pas pour d'autres.
Types d'information que peuvent ajouter les connotations[modifier]
Les sèmes connotatifs ajoutent au sens dénotatif des informations de nature diverse :
Ils permettent d'identifier dans quelle sous-langue on se situe : informations concernant la région du locuteur, le niveau de langue qu'il adopte, l'époque à laquelle il écrit etc.
Ils permettent d'identifier dans quel contexte idéologique on se situe : identification des présupposés d'un discours, vocabulaire marqué par une idéologie particulière etc.
« Connotation » : un exemple d’analyse sémique[modifier]
(Cette section est destinée à clarifier la notion de connotation, en vue d'une refonte ultérieure de l'article).
À partir d’une analyse componentielle d’un article de Jean Molino sur la connotation, paru dans la Revue Linguistique (PUF, 1971, fascicule I, pp 5-30), Roger Mucchielli[5] dégage nettement quatre conceptions distinctes du terme (à rapprocher de l'histoire du terme, voir plus haut) :
la conception « logico-linguistique » [6], ou « compréhension » (l’ensemble de ce qu’on peut dire en vérité de la réalité désignée par un mot, soit par perception directe, soit par le savoir) - c'est la première conception, historiquement parlant ;
la conception « psychologique », ou « association d’impressions personnelles (l’ensemble des impressions, jugementsaffectifs etc. associés subjectivement par un individu singulier au sens intellectuel d’un mot) - c'est la conception dominante aujourd'hui, à la suite de Roland Barthes ;
la conception « situationnelle-linguistique », ou « signification subculturelle et situationnelle » (le sens particulier d’un mot lorsqu’il est employé par un sous-groupe dans certaines circonstances). Cet usage signale l’appartenance du locuteur à ce sous-groupe - c'était ainsi que la voyait Louis Hjelmslev ;
la conception « sociopolitique », ou « valeurs sociopolitiques de référence » (le second sens caché d’un mot utilisant le sens intellectuel premier pour faire passer une idéologie, des intérêts historiques de classe, des valeurs politiques ou des mythes du groupe auquel appartient le locuteur).
↑ Voir article « Connotation » de l'Encyclopædia Universalis
↑Nouveau dictionnaire encyclopédique des sciences du langage, Oswald Ducrot et Jean-Marie Schaeffer, Points, essais, 1999, p. 446
↑ L'ensemble des sèmes connotatifs correspond à ce que B. Pottier appelle le virtuème d'après Introduction à la lexicologie de Alice Lehmann et Françoise Martin-Berthet.
↑ Voir l'article « Connotation » dans Encyclopædia universalis
↑ Roger Mucchielli, L’analyse de contenu, Éd. ESF, 2006 (ISBN 2-7101-1764-9)
En linguistique le sens ou signifié dénotatif, la dénotation, s'oppose au sens ou signifié connotatif, la connotation. La dénotation désigne ce à quoi le signe fait référence. La connotation désigne tous les éléments de sens qui peuvent s'ajouter à cette référence. Le champ de la connotation est difficile à définir car il recouvre tous les sens indirects, subjectifs, culturels, implicites et autres qui font que le sens d'un signe se réduit rarement à ce à quoi il fait référence. Définir la connotation est si difficile qu'on en arrive parfois à la définir comme tout ce qui dans le sens d'un mot ne relève pas de la dénotation[1].
Par exemple, si on s'intéresse au mot flic, le sens dénotatif est le même que celui de policier. Mais à ce sens s'ajoutent des connotations péjoratives et familières. Un même mot pourra donc avoir des connotations différentes en fonction du contexte dans lequel il est utilisé. Ainsi la couleur blanche connote la pureté et le mariage pour un Européen, le deuil pour un Extrême-Oriental.
Attention à ne pas confondre l'opposition entre dénotation et connotation avec l'opposition entre sens propre et sens figuré qui relève d'un phénomène de polysémie et non d'une complexification du sens d'un même mot dans un même emploi.
Cette notion est utilisée par la grammaire de Port-Royal. Elle sert à désigner le fonctionnement de l'adjectif par opposition au fonctionnement du substantif. En effet la grammaire de Port Royal oppose les substantifs qui renvoient à des substances identifiables et les adjectifs qui renvoient à des propriétés. Mais elle se heurte à des mots comme humain ou blancheur dont la catégorie grammaticale ne recoupe pas le fonctionnement sémantique. Elle explique donc que l'adjectif connote l'existence d'individus indéterminés auxquels la propriété pourrait convenir. L'adjectif humain connoterait donc l'existence d'hommes tel que l'entend le substantif homme[2].
En fait, les termes connotation et dénotation ont d'abord été utilisés en logique (par Stuart Mill par exemple) comme synonymes de compréhension et extension au sens mathématique du terme (c'est-à-dire pour désigner les propriétés communes aux éléments d'un ensemble d'une part et la liste de tous ces éléments de l'autre).
C'est Louis Hjelmslev qui va infléchir le sens de ces deux termes en les employant, l'un comme synonyme de signification (dénotation) et l'autre pour désigner ce qui se passe quand un langage reçoit une signification seconde (connotation). Ainsi, pour reprendre un exemple de Gérard Genette, le terme "bignole" peut être utilisé pour désigner une concierge (on dit qu'il la dénote), mais l'usage de ce terme particulier plutôt que "concierge" signifie également quelque chose : que le locuteur use du langage familier (on dit qu'il connote ce langage).
Ainsi compris, la notion de connotation ne s'applique strictement parlant qu'aux phénomènes de niveaux de langue ou de régionalismes. C'est à Roland Barthes (dans S/Z) que revient le soin d'élargir la notion jusqu'à son sens actuel, en faisant de la connotation une sorte de sens affectif, une valeur communément ajoutée à un mot par les locuteurs. Pour lui cependant, la connotation n'existait que si elle était exploitée par le texte, une condition dont les auteurs suivants se sont affranchis. Ainsi, on dira couramment que "blanc" connote la pureté, la virginité, même si l'auteur n'exploite pas cette symbolique.
Fonctionnement de la connotation en analyse sémique[modifier]
En sémantique, on appelle sèmes les divers éléments qui composent le sens d'un mot. On distingue parfois les sèmes dénotatifs des sèmes connotatifs. Les sèmes dénotatifs renvoient alors aux éléments de définition partagés par tous les locuteurs alors que les sèmes connotatifs pourront être différents pour un même mot suivant le contexte et l'identité du locuteur. Ainsi gueule appliqué à un humain a le sème dénotatif « orifice » et le sème connotatif « populaire ».[3]
Causes possibles du processus connotatif[modifier]
Le phénomène de connotation ne vient pas nécessairement du signe lui-même. Il peut naitre de la manière dont ce signe est utilisé. On peut ainsi distinguer plusieurs facteurs à l'origine d'une connotation[4] :
Le jeu sur les sons : la connotation peut naitre de la manière de prononcer (accents etc.) ou de phénomènes sonores comme la rime ou la paronomase.
Phénomènes prosodiques : rythme, intonation, débit etc. Ils permettent de mettre en valeur certains mots, d'en souligner tel ou tel aspect.
La construction syntaxique : telle ou telle structure de phrase peut ainsi évoquer un niveau de langue ou même un contexte culturel particulier.
Les connotations intrinsèques au signifiant lui-même : certains mots portent en eux une valeur axiologique intrinsèque : ils indiquent obligatoirement le point de vue du locuteur. C'est le cas pour les mots péjoratifs et mélioratifs, par exemple. Les connotations de stupide, par exemple, ne peuvent être que négatives mais elles renvoient à la même notion qu'inintelligent, qui se montre plus neutre.
Les associations d'idées : pour des raison culturelles ou simplement psychologiques, un signe peut se charger pour certaines personnes de connotations qu'il n'aura pas pour d'autres.
Types d'information que peuvent ajouter les connotations[modifier]
Les sèmes connotatifs ajoutent au sens dénotatif des informations de nature diverse :
Ils permettent d'identifier dans quelle sous-langue on se situe : informations concernant la région du locuteur, le niveau de langue qu'il adopte, l'époque à laquelle il écrit etc.
Ils permettent d'identifier dans quel contexte idéologique on se situe : identification des présupposés d'un discours, vocabulaire marqué par une idéologie particulière etc.
« Connotation » : un exemple d’analyse sémique[modifier]
(Cette section est destinée à clarifier la notion de connotation, en vue d'une refonte ultérieure de l'article).
À partir d’une analyse componentielle d’un article de Jean Molino sur la connotation, paru dans la Revue Linguistique (PUF, 1971, fascicule I, pp 5-30), Roger Mucchielli[5] dégage nettement quatre conceptions distinctes du terme (à rapprocher de l'histoire du terme, voir plus haut) :
la conception « logico-linguistique » [6], ou « compréhension » (l’ensemble de ce qu’on peut dire en vérité de la réalité désignée par un mot, soit par perception directe, soit par le savoir) - c'est la première conception, historiquement parlant ;
la conception « psychologique », ou « association d’impressions personnelles (l’ensemble des impressions, jugementsaffectifs etc. associés subjectivement par un individu singulier au sens intellectuel d’un mot) - c'est la conception dominante aujourd'hui, à la suite de Roland Barthes ;
la conception « situationnelle-linguistique », ou « signification subculturelle et situationnelle » (le sens particulier d’un mot lorsqu’il est employé par un sous-groupe dans certaines circonstances). Cet usage signale l’appartenance du locuteur à ce sous-groupe - c'était ainsi que la voyait Louis Hjelmslev ;
la conception « sociopolitique », ou « valeurs sociopolitiques de référence » (le second sens caché d’un mot utilisant le sens intellectuel premier pour faire passer une idéologie, des intérêts historiques de classe, des valeurs politiques ou des mythes du groupe auquel appartient le locuteur).
↑ Voir article « Connotation » de l'Encyclopædia Universalis
↑Nouveau dictionnaire encyclopédique des sciences du langage, Oswald Ducrot et Jean-Marie Schaeffer, Points, essais, 1999, p. 446
↑ L'ensemble des sèmes connotatifs correspond à ce que B. Pottier appelle le virtuème d'après Introduction à la lexicologie de Alice Lehmann et Françoise Martin-Berthet.
↑ Voir l'article « Connotation » dans Encyclopædia universalis
↑ Roger Mucchielli, L’analyse de contenu, Éd. ESF, 2006 (ISBN 2-7101-1764-9)